Fanfare de transe organique carnavalesque
avec les instruments en cougourdons, typiques du carnaval occitan.
Un chaman,
un chanteur,
une danseuse,
des joueurs de trompes en calebasse
et des percussionnistes
nous invitent à prendre part à cette étrange fête païenne aux sonorités roots, rock’n roll et organiques.
Costumés, maquillés, laissez vous embarquer par ces 11 personnages intrigants et leur instrumentarium unique au monde, « made in tarn », directement de la terre à la scène.
Un carnaval éphémère
où les rituels sont là pour ne laisser personne à l’écart, une sorte de chamanisme joyeux avec des codes bien rock n roll.
La vespa cougourdon ourchestra, c’est
Chant, Espina : Jérémy Couraut
Trombas : Jérôme Désigaud, Simon Kastelnik, Maxence Camelin, Nicolas Frayssines, Claire Lascoumes, Priscilla Mure.
Pétadou : Lilli Stéfani
Cascaveu ou Cigales : Alice Zapata
Batterie : Antoire Perdriolles
Cascavaliera : Marc Oriol
Régie son : Pierre Montel
Direction artistique, composition : Jérémy Couraut
Luthier : Jérôme Désigaud
Création 2023 pour l’Espace Public
1h15
800 personnes
La Vespa s’empare du mythe et le fait sien,
surgit au coin d’une rue comme le loup sort du bois, ou sautant sur une scène géante de festival d’été. Cette clique d’épouvantails dépenaillés, fait sonner ses trompes au son si particulier pour mettre tout le monde en transe …
La Vespa, plus qu’un concert, c’est une cérémonie, un hommage à la fête et aux rites pagano-chamanique, carnavalesque.
Quand la musique frappe au ventre et nous renvoie sans même que l’on s’en aperçoive à des rites ancestraux, profondément enfouis dans la mémoire collective.
Photo H.Amsler
MUSIQUE ET INFLUENCES
Les textes et les musiques composés par J. Couraut servent un rituel, un moment célébré collectivement entre les musiciens et le public. Les chants et les rythmes installent une ambiance festive, ludique, la danseuse et le chaman forment des farandoles et invitent les participants à des jeux simples.
Par exemple, lors de la «danse de la Vespa», on incarne l’animal totem du groupe, la guêpe. Portée par le bourdonnement des trompes, la danseuse munie d’un dard symbolique va piquer quelqu’un de son choix dans la ronde qui s’est formée, plongeant ainsi dans une transe libératrice tous ceux qui seront empoisonnés. La musique de ce «rituel» est inspiré de musiques occitanes très anciennes, de jeux de trompes pygmées – jouant sur la tension qui est créée par l’utilisation de deux ou trois notes répétitives- ainsi que de vieilles comptines françaises.
Cet exemple situe les influences de la musique de la Vespa, rencontre de styles éloignés et proches à la fois. S’y ajoutent également les sonorités électriques du rock des années 70 et la transe répétitive des musiques électroniques.
Les autres «rituels» gravitent autour du panthéon de carnaval. Ce carnaval païen et tellurique qui célèbre la renaissance de la nature, les énergies sexuelles et folles, anticonformiste, caricatural, dionysiaque. Les textes sont en français et en occitan : le français permet la compréhension directe du sujet, l’occitan permet aux non-locuteurs de partir dans l’imaginaire.
Le chanteur laisse beaucoup de place à l’improvisation de circonstance dans les couplets. Les refrains viennent rassembler musiciens et public. Le but final étant de dissoudre ce clivage musicien/public pour ne former qu’une seule bande de carnavaliers ravis et libérés !
Les prochaines dates
10/07 au 14/07 – Vespa au Festival de Chalon
19/07 – Vespa à Samba al Pais à Saint-Antonin-Noble-Val
31/08 – Vespa au Grand Bain, Madelaine-sous-Montreuil